Articles

Affichage des articles du septembre, 2023

Le séducteur déclencheur : le weekend festivalier où tout a basculé 2.

Image
 Je prends mon téléphone, mon ecocup d'eau, et je vais toquer à sa tente. Je crois que je le réveille. Je m'en excuse, il me dit que ce n'est pas grave et me rassure en m'accueillant les bras ouverts. Ces bras si tendres et si chauds. Sous ses plaids, contre lui, je n'ai plus froid, ni au corps, ni à l'âme.  Nous nous câlinons ; j'insiste pour ne pas aller trop loin, trop vite. Nous apprenons à connaître nos corps. Il me dit que je suis belle. Je suis flattée, validée, mais j'ai du mal à le croire. Je ne sais pas si c'est sincère, si c'est pour me faire plaisir, si c'est une technique de drague ou de manipulation, mais je le note comme un red flag mineur. "Tu me plais", je veux bien, mais "tu es belle"... Je pense que c'est faux. Je sais que la beauté, c'est subjectif, mais je sais aussi qu'objectivement, je ne suis physiquement pas dans la norme. Ce commentaire me fait autant plaisir qu'il me perturbe. Ce

Le séducteur déclencheur : le weekend festivalier où tout a basculé.

Image
Si nous allons à ce festival avec mon amie, c'est pour l'ambiance, le prix, et surtout la musique. Deux groupes de notre adolescence sont à l'affiche, à un tarif abordable. C'est assez intimiste et je croise beaucoup de potes, de connaissances, ce qui n'est pas une surprise : c'est dans la région et c'est la petite scène alternative du coin. Je sais que le séducteur sera là en tant que bénévole. Mon histoire avec mon "copain" touche à sa fin. Un énième mauvais plan de sa part a eu raison de moi. Je suis à la fois triste, car toujours amoureuse de ce type qui ne me voit que comme une amie avec qui éventuellement s'amuser, et en colère, car sur plusieurs points, j'estime qu'il a été égoïste dans cette relation. Je me doute aussi que s'il a m'a posé un plan, répondu 24 heures après, de manière évasive, et tenu à m'en parler en personne, c'est qu'il y a une femme derrière tout ça. Mon courroux est sérieux; je ne veux pas

Le séducteur déclencheur : il se fatigue.

Image
Après ce mauvais plan de ma part, il répond deux jours après (un peu tard pour le "merci toi aussi" du coup), et propose quand même de se voir. Le type est vraiment patient, ou désespéré, je n'ai jamais su.  "charmante rencontre"... Il me l'a déjà sorti, non ? Et oui, je picole pas mal les weekends, mais c'est un autre sujet. Pour moi, "comme tu veux" est une formule sèche qui évoque la frustration ou le désaccord. C'est ainsi que j'utilise cette expression, et c'est ainsi que je l'ai lue. Le silence de deux mois qui a suivi m'a donné raison. Je n'ai même pas remarqué ce silence. Je crois même qu'il m'a soulagé. C'était toujours une déception de recevoir un message et de voir son nom apparaître, à la place du nom de celui qui occupait mes pensées.   Il m'écrit à nouveau, le jour de mon anniversaire, sans même le savoir. L'humour de la vie. Il veut savoir si j'ai toujours prévu d'aller au festi

Le séducteur déclencheur : ça y est presque, en "tout bien tout honneur".

Image
 Après un message en début d'après-midi pour demander des nouvelles (message auquel j'ai répondu), je reçois cette invitation. J'adore les restau, je devrais être un peu plus enjouée. Je crois qu'il me saoule et que mon esprit est pollué par des histoires compliquées. Je ne veux plus rencontrer personne ; je veux un partenaire que je connais déjà. C'est trop d'effort. J'ai seulement envie d'avoir un amoureux qui n'a pas la "phobie" des sentiments ou de l'engagement. Peut-être est-ce lui ? Je ne le sens pas. Je suis tellement persuadé d'avoir déjà rencontré l'homme de ma vie, et d'avoir été tellement déçue, que je n'y crois plus. Je parviens difficilement à distinguer l'intuition de la paranoïa. Mes repères sont troublés. En tout bien tout honneur 😂😂😵 J'ai dû rater quelque chose ; mes repères sont encore plus troublés. Le début des mixed signals ?? La première fois qu'il ignore complètement une partie d'

Le séducteur déclencheur : il continue.

Image
 Quelques jours passent et rebelote.  Je suppose qu'il était occupé le samedi soir. Il est plus réactif habituellement, mais je ne m'en plains pas. Encore quelques jours passent, et cette fois, il me propose une sortie, avec des copains, manifestement.  Je refuse avec nonchalance, ce qui ne l'empêche pas, deux jours après, de me proposer une autre sortie, dans un lieu très cool, pour "faire connaissance" (cette expression revient vraiment souvent). Il semble fréquenter les mêmes lieux que moi. Et c'est le retour de l'émoji bisou ! Pardon pour toutes les rayures ; j'ai masqué le nom des rues, des bars, les prénoms...   Je remarque toujours les Cc et les Slt, mais je m'adapte. J'aime les mecs littéraires, cela dit, si l'écrit n'est pas son fort, qui suis-je pour le juger ? C'est peut-être un gars bien. Un peu lourd, mais bien.  Ce n'est pas tout à fait le bon moment pour moi, mais je suis à deux doigts de m'extirper de la rela

Le séducteur déclencheur : c'est trop, je pète un câble.

Image
Le lendemain.    Je ne sais plus si j'avais passé une mauvaise soirée, ou plutôt une bonne, et que le désespoir, la solitude, la culpabilité m'étaient passé. Ce dont je me souviens distinctement, c'est que je me suis sentie submergée face à autant d'insistance. Je suis habituée aux relations bancales, inégales (merdiques, quoi) où je peux attendre une réponse des heures, voire des jours. Un échange quotidien, pour moi, c'est important au sein d'un couple, ou d'une relation complice, amicale, etc. En revanche, dans la drague, aussi rapidement, à ce stade, ça peut devenir très lourd.  Par dessus le marché, le type m'avait envoyé une demande d'ami sur Facebook, malgré le fait qu'on se connaissait très peu et que je mettais manifestement de la distance entre nous. Les photos de la veille, bien que tout à fait correctes, ne m'avaient pas tellement rassurée non plus. C'était trop. Il a compris. À priori. Slt 😭 Bonne app 😰 Il laisse passer que

Le séducteur déclencheur : bon ok, là c'est moi.

Image
 Impossible de me souvenir si c'était dans l'ennui, dans le désespoir, dans la solitude, dans la culpabilité, mais j'ai fini par proposer une sortie. "Cc", mais pourquoi ?? Les SMS ne sont plus limités en caractères 😫                                                                                 "Sa sera" ? Noooon. C'était red flag dès le début en fait. Bon, le mec a le mérite d'être honnête et de ne pas m'embarquer dans un traquenard. Je suppose qu'ensuite, son pote est parti et qu'il en a profité pour me relancer au cas où je sois dans le coin. On s'est rencontré bourrés au bar, c'est vendredi soir, il est pas impossible que je sois bourrée dans un autre bar. Mais là, c'est non.  On tente de passer outre les fautes d'orthographe. Mes yeux brûlent, mais ne soyons pas élitistes... En tout cas, c'est sûr, il a prévu de "faire connaissance".

Le séducteur déclencheur : ça attaque fort

Image
Au précédent message, je réponds que j'ai une grosse gueule de bois et je fais un point orthographe sur mon prénom. Sa réponse ne tarde pas. Eh oui, on attaque direct avec l'émoji bisous pour éviter toute ambiguïté. Je pourrais penser qu'il veut une relation purement amicale, en tout bien tout honneur. Après tout, j'ai bien droit à un conseil hyper basique, peut-être faut-il tout expliquer à mon petit cerveau de femme. On note l'intervention indispensable du "charmante" et je salue (sincèrement, cette fois) la façon dont il est utilisé ("tu es charmante", c'est nul.)  Le type est impatient ; ça tombe bien, moi aussi, ah mais en fait non. Dans une relation établie, on peut espérer un minimum de réactivité. Dans ce contexte, c'est un peu insistant. Ce nouveau message en début d'après-midi pour me proposer de se voir alors que j'ai la gueule de bois ne me rassure pas. Et il enchaîne deux heures après, dans l’angoisse de mon silence,

Le séducteur déclencheur : contexte et rencontre

Image
 Un soir en semaine, je me suis retrouvée complètement ivre dans un bar avec un "copain" (comprendre : un mec avec qui je voulais quelque chose de sérieux, ce que lui ne voulait pas, et ce qui ne l'empêchait néanmoins pas de me fréquenter ; j'y reviendrai, of course). On fumait à l'extérieur quand ce type s'est joint à notre conversation. J'avais déjà parlé avec lui et une connaissance le soir même, à propos d'un festival qui se préparait, avant que mon "copain" n'arrive. Ce séducteur m'avait déjà lâché un beau sourire lorsqu'on s'était croisé à l'entrée du bar. Je m'en foutais, je me débattais avec une histoire compliquée (plus pour moi que pour lui, as usual), et c'était le soir que j'avais choisi pour parler plus sérieusement de mes sentiments qui commençaient à me faire mal. Le type, plutôt sympa, nous a payé des cocktails et a clairement montré son intérêt envers moi, en prenant même mon "copain"

L'élément déclencheur

Adolescente, je n'avais pas franchement de succès avec les garçons. Ce n'était pas faute de fantasmer sur une vie romantique et/ou sexuelle (l'un n'empêche pas l'autre, mais j'ai vite compris qu'il ne fallait pas trop en demander). Cette frustration a sans doute contribué à ma dépendance affective, qui elle, contribue à me faire rester dans des histoires pas forcément saines. On a beau apprendre, personne n'est à l'abri de commettre plus ou moins la même erreur à nouveau. Jusqu'à ce qu'une erreur soit plus douloureuse que les autres. Pour le cœur, pour l'égo, pour la réputation, pour le portefeuille, etc. Cette erreur, c'est celle qui me pousse à débuter ce blog. Mi-thérapie, mi-mise en garde contre les comportements louches, ou les non-comportements (oui, vous savez, les paroles les paroles les paroles qui ne sont jamais suivies d'actions). J'ai eu beau détecter les sous-textes, les trucs qui ne collent pas, tenté de me proté